Celui-ci prend en compte :

• L'ensemble des étapes (fin de vie, moment du décès, opérations funéraires, vécu du deuil, reconstruction),
• L'ensemble des conséquences (physiques, psychiques, familiales, sociales, économiques...),
• Et l'ensemble des ressources (proches, collègues, professionnels, associations, pouvoirs publics...)

• Le deuil est une expérience répandue : l'expérience du deuil serait une expérience vécue et partagée par 85% des français adultes. 42% se déclarent aujourd'hui encore "en deuil", souvent des années après le décès.
• Le deuil dure longtemps : pour 84% des personnes, le deuil s'est prolongé au-delà de la dernière année. C'est entre 3 et 5 ans que les personnes estiment en majorité que leur deuil a pu être terminé.
• Le deuil dépend en grande partie des conditions de fin de vie et des opérations funéraires : le fait que la personne décédée ait peu souffert et ait pu être bien accompagnée, le fait d'avoir pu voir le corps, d'avoir participé à l'organisation de la cérémonie, etc., jouent un rôle déterminant.
• Les conséquences sont nombreuses, très diverses et potentiellement graves.
• Elles sont globales (physiologiques, psychologiques, familiales, sociales, financières, professionnelles, etc.) et peuvent se déclencher de manière différée et en cascade.
• Le deuil a un impact social et économique, à la fois pour la personne endeuillée mais également pour la collectivité.
• Les ressources sont également nombreuses et devraient être coordonnées dans une approche globale.
• Etc.

L'ensemble des documents de présentation et d'analyse (en français) sont disponibles sur http://csnaf.fr. Cette enquête a été présentée lors d'un colloque au Palais du Luxembourg, le 3 octobre 2016, dans le cadre des premières Assises du Funéraire.

Elle a également été présentée dans plusieurs congrès scientifiques :

- congrès international de soins palliatifs de l'université McGill (Canada), octobre 2016

- congrès international de soins palliatifs de l'EAPC, Madrid, mai 2017