Sauf indication contraire, les formations sur demande sont proposées sur un mode co-élaboratif (travail réflexif en ateliers) pour des groupes inférieurs à 30 personnes et sur un mode plus magistral au-delà. Le mode co-élaboratif est construit sur la séquence suivante :
Public : professionnels et bénévoles
Cette formation consiste en un partage et une réflexion de groupe autour du rapport à la limite : les limites de la personne malade ; les limites de celui qui l’accompagne ; les limites imposées par l'institution ou par la société.
Partant de l’expérience de chacun, il s’agit d’identifier l’espace sur le seuil des limites posées ou imposées, et ce qui pousse à les respecter au risque d'un immobilisme de rencontre, à les dépasser au risque de la transgression, à se dépasser au risque de l’épuisement.
L’ambition de cette formation est d’aider à développer une pratique de l’accompagnement plus consciente, plus ajustée, plus riche.
L'objectif de cette formation est de s'interroger en petits groupes sur le cheminement intérieur - du paraître vers l'être - des personnes confrontées à des évènements graves (comme la maladie) provoquant une perte des apparences antérieures (et parfois de l'identité).
Il est ensuite de permettre à ceux qui les accompagnent de comprendre le processus et de disposer d'un éventail de repères pour pouvoir accompagner avec respect, égards et perspicacité dans une qualité de présence attentionnée et lucide, le délicat chemin du paraître vers l'être .
Dans la visée de la santé globale, sous l'influence des soins palliatifs notamment, la question spirituelle est en train de regagner progressivement le domaine du soin au sens large. Quelle place réserver à la "souffrance spirituelle" dans le contexte essentiellement médical, public et laïque d'une société sécularisée, à l'heure où les épreuves (maladie, vieillissement, ruptures) font jaillir fortement la question du sens ? C'est l'objet de cette formation qui propose :
Les questions de fin de vie sont de plus en plus au coeur de la société et de l'actualité : elles sont de plus en plus médiatisées alors qu'elles sont de plus en plus complexes. Les acteurs de la fin de vie (soignants, autres professionnels, bénévoles) sont donc souvent sollicités pour en parler auprès du grand public ou dans les médias, pour nourrir le débat public ou intéresser de futurs bénévoles. Pouvoir porter une parole simple, éclairée et éclairante sur ces sujets délicats et complexes requiert un minimum de préparation.
L'objet de cette formation sur 2 à 5 jours est donc de proposer :
Cette formation aborde la situation de personnes (âgées, dépressives, apathiques, etc.) qui perdent inexorablement goût à la vie et se laissent glisser jusqu'à éventuellement mourir.
La formation délivre quelques clés de compréhénsion du vécu de la personne en glissement et permet à chacun de travailler ses résistances personnelles à ce glissement (puissance, désir de sauver) pour identifier une manière plus juste d'accompagner.
Cette formation aborde la situation de personnes mutiques incapables ou non-désireuses de communiquer.
La formation délivre quelques clés de compréhénsion du vécu de la personne mutique et permet à chacun de travailler son rapport personnel à la parole, au silence, au vide, à la relation pour identifier une manière plus juste d'accompagner.
Cette formation dispense des repères historiques, anthropologiques et sociologiques pour apprécier l’évolution du rapport à la mort au cours des époques et pour mieux comprendre les raisons modernes du déni de la mort et les nouveaux enjeux de soin et de société. Car le rapport de la mort, quelque soient ses formes, demeure l'épine dorsale de toute société et le révélateur de chaque époque.
Devant le déni social et la médicalisation croissante, les familles qui perdent aujourd'hui un proche sont de plus en plus désemparées et livrées à elles-mêmes. La rencontre avec un professionnel (des soins palliatifs, du funéraire) ou avec des bénévoles d'associations est parfois le premier moment où il peut aborder ces questions bouleversantes en étant accueilli et entendu. Dans ces conditions, l'accompagnement de la fin de vie et du deuil devient une compétence à part entière.
L'objectif de cette formation est de permettre aux personnes en situation d'accompagner le deuil de disposer de repères théoriques et éthiques pour mieux comprendre la personne endeuillée et savoir comment se montrer à son écoute sans trop s'exposer au dangers d'une relation sous-tendue par la souffrance et la mort.
Nourrir, faire manger, donner à boire sont des gestes élémentaires et archaïques. Aujourd'hui, ils sont également devenues des éléments du soin. Ils s'imprègnent alors de la complexité de la science médicale (nutrition et hydratation artificielle notamment), ce qui pose la question de leur caractère "naturel". Ces gestes si essentiels à la vie prennent une dimension et une signification toute particulière en fin de vie.
Cette formation vient aider à penser l'action soignante et les enjeux éthiques qui se tiennent derrière les questions d'alimentation, de nutrition, d'hydratation, de faim, de soif, de plaisir, de repas, de rites, de langage... mais aussi de maintien, de limitation ou d'arrêt... de traitement ou de soin... jusqu'aux nourritures plus subtiles et non moins essentielles (affectives, psychiques, émotionnelles, sociales, spirituelles...).
Enseignements annuels depuis 2006 dans les :