Sauf indication contraire, les formations sur demande sont proposées sur un mode co-élaboratif (travail réflexif en ateliers) pour des  groupes inférieurs à 30 personnes et sur un mode plus magistral au-delà. Le mode co-élaboratif est construit sur la séquence suivante :

• Cadrage théorique
• Echanges en ateliers
• Mise en commun du contenu des ateliers et discussion en groupe plénier
• Synthèse et remise en perspective

Liste des formations proposées :

• SP1 : La souffrance spirituelle : comment la comprendre et l'accompagner ? (1 à 3 jours)
• SP2 : Le psychologique et le spirituel : éléments de discernement (1 jour)
• SP3 : La spiritualité : enjeu de modernité (enseignement)

Dans la visée de la santé globale, sous l'influence des soins palliatifs notamment, la question spirituelle est en train de regagner progressivement le domaine du soin au sens large. Quelle place réserver à la "souffrance spirituelle" dans une société sécularisée où l'accompagnement des personnes souffrantes s'exerce dans le contexte d'un système de santé public et laïque ? C'est l'objet de cette formation qui  propose :

• des éléments pour distinguer "le spirituel" de la religion, de la philosophie, etc.
• d'identifier les contenus et les enjeux des notions de besoin , souffrance et soin "spirituels",
• de donner quelques repères précis pour les prendre en compte dans les pratiques professionnelles dans le respect du principe de laïcité,
• d'étudier les enjeux individuels et collectifs qui s'y rattachent. 

Au coeur de la souffrance globale, il n'est pas aisé de distinguer la souffrance psychologique et la souffrance spirituelle. Toutes deux interrogent le vécu intime, les liens, les valeur et le sens de la vie et se confondent aisément. Comment veiller à ce que l'activité de psychothérapeute ne vienne pas s'aventurer sur des terres spirituelles ? Comment veiller à ce que l'accompagnement spirituel ne devienne pas une psychothérapie ? Comment respecter les champs de compétence respectifs ?

Cette formation vient puiser dans l'expérience personnelle des participants pour proposer des repères pour mieux les discerner et reconnaître la place spécifique du psychologique et du spirituel, du professionnel et du profane.

Notre société n'est plus aussi (ou plus seulement) matérialiste : les religions retrouvent depuis quelques années une vigueur inattendue, les quêtes spirituelles informelles se multiplient, les pratiques se diversifient et se mondialisent, les risques sectaires augmentent. 

Longtemps reléguée au domaine strictement privé, la question de la spiritualité retrouve depuis seulement quelques années une place cruciale dans la chose publique. Celle-ci ne peut désormais plus s'en détourner. L'entreprise comme l'hôpital ou l' école sont concernés. 

Or, les représentations antérieures (entre le sacré et le profane, entre la religion et la République, entre l'au-delà et le ici et maintenant, entre la transcendance et l'immanence, etc.) ne suffisent plus pour comprendre le phénomène et ses enjeux. Le "fait spirituel", qui ne se réduit pas au fait religieux, devient une nouvelle clé de lecture incontournable pour comprendre le présent et l'avenir de nos société occidentales. Cette formation propose:

• Des éléments pour contextualiser, qualifier et quantifier le phénomène spirituel
• Des éléments pour définir et clarifier les concepts mobilisés
• De préciser les enjeux individuels et collectifs qui s'y rattachent. 

Enseignements annuels depuis 2006 sur ces sujets dans les :

• DU et DIU de soins palliatifs des universités de Rouen, Amiens, Limoges, Grenoble, Université catholique de Lille, Université catholique de Louvain (Belgique)
• DIU répit de l'université de Lyon